LE BILLET DU LUNDI
QUATRE À QUATRE
Quelle ambiance, quel match… quel pied ! Nous avons vécu en ce beau (mais frisquet) dimanche après-midi l’une de ces rencontres qui marquent les mémoires. Comme un symbole le jour où nous rendions un dernier hommage à Jean Léveillé, qui fût notamment l’auteur du livre sur « Le siècle noir et or ». Dans un stade plein à craquer ou presque, avec une ambiance que l’on aimerait voir plus souvent, nos Diables Noirs ont fait le match que l’on attendait d’eux pour faire plier le voisin lorientais.
Appliqués tactiquement et techniquement, concentrés de la première à la dernière minute, nos joueurs ont sans doute réalisé leur match référence de cette première partie de saison et poursuivent pour notre plus grand plaisir leur parcours en Coupe de France.
Avec cette quatrième rencontre face à une équipe professionnelle en 3 années civiles, et une deuxième victoire après celle face au Red Star en novembre 2015, nous pouvons désormais nous vanter d’être l’une de ces « équipe de coupe » dont on nous parle si souvent dans les médias, et à l’image de certains de nos voisins, comme par exemple… Granville.
Oui, Granville, car cette superbe qualification à peine savourée, il nous faut déjà nous tourner vers la prochaine échéance, au moins aussi importante que celle de Lorient, si ce n’est plus. Plus difficile aussi sans doute, paradoxalement.
Les Diables Noirs doivent l’aborder comme ils ont préparé celle de Lorient, et viser à renouveler la performance réalisée dimanche, avec le même engagement, la même application individuelle et collective, la même envie, la même concentration et la même volonté de s’imposer.
Il n’y aura certes pas au Stade Louis Dior plus de 2000 personnes prêtes à les encourager, mais à l’inverse, un stade entièrement (ou presque) acquis à la cause de son équipe. Il n’y aura certainement pas non plus la même couverture médiatique que pour cette confrontation face à une équipe de Ligue 2. Il n’en demeure pas moins que cette rencontre, un classique de N2, « Le derby des Corsaires », peut conditionner elle aussi notre fin d’année 2018.
Nous le répétons à l’envi depuis plusieurs semaines dans ce billet hebdomadaire, nos joueurs doivent prendre conscience de leur capacité à installer l’US Saint Malo comme le leader naturel d’un groupe qui ne s’en est pas encore trouvé. La victoire face aux Merlus est une première étape de cette prise de conscience, de cette prise de confiance. Granville en constitue la deuxième marche, et Bastia Borgo, une semaine plus tard à Marville, une troisième, avant de nous tourner à nouveau vers cette bouffée d’oxygène que constitue la Coupe de France.
Nous pouvons passer avec succès ces étapes qui nous amèneront sur un premier palier avant d’attaquer un seconde volée de marches dès janvier, avec cet objectif d’être les premiers à accéder à l’étage supérieur.
Il faut pour cela mettre les mêmes ingrédients que dimanche dernier, sans perdre de vue que comme pour beaucoup de recettes, dans celle du succès, on peut toujours en mettre un peu plus, mais jamais un peu moins…